Et si ce n’était pas avec nos yeux que nous voyons ?

D’après Paul Bach-y-Rita, nous voyons avec notre cerveau et non avec nos yeux. C’est le cerveau qui perçoit, et par conséquent voit, à proprement parler. Ainsi le cerveau se montre capable de réorganiser son système de perception.  Notre cerveau recel encore de merveilleux mystères. Le lobe temporal normalement traite le son et le langage, le lobe occipital traite les images visuelles et le lobe pariétal traite les relations spatiales et intègre l’information provenant des différents sens.

La neuroplasticité signifie que l’on peut entrainer le cerveau comme un muscle.

D’après Michaël Merzenich, Université de Santa Rosa (Californie), leader mondial dans la recherche sur la plasticité cérébrale : La plasticité cérébrale  consiste à accroitre la capacité de réflexion et de perception du cerveau en reconstruisant celui-ci grâce à un entrainement intensif imposé à certaines zones spécifiques appelées aires cérébrales. Il a aussi, plus qu’aucune autre spécialiste, monté en détail « comment » se transformaient les zones du cerveau dévolues au traitement de données sensorielles. Une des amélioration radicale des fonctions cognitives, c’est-à-dire de la perception, de l’apprentissage, de la réflexion et de la mémoire, est tout à fait possible.

Ainsi contrairement à un ordinateur, le cerveau s’adapte constamment : Le cortex cérébral, c’est-à-dire la mince couche qui occupe toute la surface des circonvolutions cérébrales, affine ses capacités de traitement de façon sélective pour s’adapter à chaque tâche requise. Il ne fait pas qu’apprendre, il est toujours en train d’« apprendre à apprendre ». Le cerveau est structuré par sa collaboration constante avec le monde extérieur. Et ce façonnement par le vécu ne concerne pas que les parties les plus exposées à l’environnement, tels les sens. Les transformations plastiques résultant des expériences que nous vivons sont elles-mêmes variables et mouvantes à l’intérieur de l’encéphale. Elles affectent même nos gènes.

L’un des interfaces (des sens) avec l’environnement extérieur est le visuel. N’avez-vous jamais remarqué que, lorsque vous recherchez une information, vos yeux se déplacent? Les mouvements oculaires permets de réaliser les recherches d’informations logées dans les cortex.

La PNO (Programmation Neuro Oculaire) est l’un des toutes dernières technique utilisant ses mouvements naturels. D’approche très confortable pour le coach/praticien mais aussi pour le coaché/sujet, les changements sont surprenants et définitifs.


Ecrit le 23 février 2015 par Evrard Beauroy-Eustache, CEO de Bee Institut 

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